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Zicaque
Chrysobalanus icaco
Chrysobalanaceae
Autres noms vernaculaires :
Zicac; pomme ou prune zicaque, prune coton…
Famille :
Chrysobalanacées (proche des rosacées)
Origine, distribution, écologie
Originaire
d’Amérique tropicale, existe dans toutes les Antilles, en Amérique
centrale et du sud, et de façon plus récente, en Afrique tropicale. Il
pousse fréquemment en bord de mer, et dans les fourrées dégradés à
moins de 200m d’altitude.
icaco
Chrysobalanus. ( C. icaco ),, également connu comme "icaque," icaco "," agirú ", est un
arbre, un arbuste de taille moyenne ou, plus rarement, un petit arbre
avec du cuir, de couleur vert foncé, ronds à ovales feuilles appartenant
à famille Chrysobalanaceae (Mendez et al., 1995; Coradin et al., 1985).
Natif
des régions côtières de l’Amérique tropicale, cet arbuste rustique a
conquis les Petites Antilles où il est devenu très commun. On le
rencontre aussi bien sur le littoral sec que dans la forêt semi-humide
ou sur le bord des rivières. ‘Icacou’, tel est le terme par lequel les
femmes Arawak désignaient l’icaquier, petit arbre touffu à port étalé.
Cet
arbuste, à valeur ornementale, possède des feuilles ovales et arrondies
au sommet. Ses petites fleurs blanches donnent naissance à des fruits
de la forme d’une petite prune à la peau blanche, rosée ou pourprée
selon les variétés. La pulpe blanche est farineuse et de saveur douce à
fade voire astringente. Elle adhère à un gros noyau ovale et ridé. Plus
rare, l’icaque bleu ( C. icaco L. subsp. pellocarpus) se différencie
par son fruit plus petit mais plus long. Sa peau bleu foncé a la
particularité de colorer la bouche. L’icaque se consomme cru ou confit
dans du sucre. Toute la plante contient un tanin astringent d’usage
médicinal.
Les espèces sont indigènes aux régions côtières du
sud de la Floride, les Bahamas et dans les Caraïbes. On le
trouve aussi en Amérique centrale et méridionale, y compris le Mexique,
l'Équateur et le nord du Brésil ainsi que l'Afrique tropicale (Petit et
al., 1974).
Propriétés pharmacologiques :
Des
études ont rapporté la présence de
triénoïques, acides tétraénoïques et
leurs dérivés oxo (Gunstone; Subbarao 1967) et de tanins
catéchol (Verma, Raychaudhuri, 1972) dans l'huile de graines de C. icaco . La présence de
diterpènes et triterpènes dans les feuilles de C. icaco ont également été signalés (Fernandes et al., 2003; Gustafson; Munro,
1991).
Des études
phytochimiques d'extraits d'icaco
ont signalé la présence de myricétine dans les feuilles (Mendez et al.,
1995; Fernandes et al., 2003; Gustafson; Munro, 1991; Barbosa et al.,
1996).
Historique et usages traditionnels :
Les
Indiens caraïbes connaissaient cet arbuste avec lequel ils fabriquaient
des torches. Le P. Labat rapportait que le fruit astringent était
utilisé contre le « cours de ventre et les flux de sang » . Pour cela,
on préparait une pâte de l’amande pilée et d’eau de fleur d’oranger. La
décoction de racines, de fleurs et d’écorce était décrite comme
anti-leucorrhéique, et celle des feuilles était administrée contre les
maux de gorge et en lavement contre les affections intestinales.
Descourtilz
en 1827 précisait que la décoction des feuilles ou des racines étaient
utilisée pour resserrer les organes féminins et simuler la virginité .
Actuellement, dans la Caraïbe, la plante est principalement
décrite comme antidiarrhéique et antidysentérique.
Aux
petites Antilles, la racine et l’écorce sont employés en décoction
,alors qu’à la jamaïque ce sont les fruits et les feuilles.
En Martinique, la racine est utilisée en macération contre la « bless ».
Au Brésil, les feuilles sont réputées antidiabétiques. Des extraits aqueux de
feuilles d'icaco
(famille Chrysobalanaceae) sont couramment utilisés dans la médecine
traditionnelle brésilienne pour contrôler la glycémie des patients
diabétiques (Costa, 1977; Barbosa-Filho et al., 2005; Agra t al.,
2007).
Emplois recommandés :
Pour toutes les utilisations, la posologie recommandée est la décoction à 30g/l.
L’écorce prise en infusion serait un
excellent remède contre le dysenterie et les diarrhées
rebelles.
razcines, écorce et feuilles prises en
décoction sont préconisées contre laz
leucorrhée.
Le suc des feuilles et des racines battu avec de l’huile peut être
utilisée sous forme d’injections vaginales pour raffermir les muqueuses.
La décoction de 10 à 20g de feuilles pour un litre d’eau bouillante est
antiseptique pour les plaies difficiles à cicatriser, et contre les
maux de gorge.
en lavement contre les affections intestinales.
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